Il était une fois l'immigration...
- emelinecanteau
- 5 janv. 2016
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Les premières migrations du travail en Europe débutent à la fin du XIXème siècle, plus précisément en 1851. La France est alors le premier pays d’immigration d'Europe.
C'est à cette période que l'industrie prend de l'importance, la révolution industrielle débute vers 1850, et le besoin de main d’œuvre se fait alors ressentir. La fécondité de le population française étant très faible et les paysans ne se déplaçaient que très peu vers les villes, donc un manque cruel d'ouvriers se fit ressentir.
Les étrangers arrivent ensuite peu à peu en France. C'est lors d'un premier recensement, en 1851, qu'on comptabilise les étrangers en France qui sont à peine 1% d'une population totale de 36 millions.
Cette toute première migration, qui est une vraie opportunité pour la France en manque de main d’œuvre, est d'abord frontalière avec l'arrivée des belges. Mais peu à peu les travailleurs italiens dominent cette première population. Ils sont montreurs d'ours ou bien chanteurs de rue au début. Les suivants sont des ouvriers et travaillent comme commerçants, menuisiers, maçons. Ils s'installent dans les banlieues de l'Est pour la plus part.
Ces migrants arrivent en masse dans la capitale même et sont très bien accueillis.
En 1911, Paris est alors le lieu où est représenté tous les pays d'Europe, 200 000 étrangers soit 7 % de sa population.
Ces migrants du travail fournissent une grande aide à la fabrication d'armes et d'obus.
Les migrations diminuent très doucement et reviennent en force après la Première Guerre mondiale, en 1920. Les travailleurs sont alors demandés pour reconstruire tout un pays détruit par la guerre. Les immigrations italienne et polonaise ont largement contribué à alimenter les secteurs de la mine, du bâtiment et de l’industrie sidérurgique et métallurgique.
En 1921, en région parisienne, les immigrés représentent 5 % de la population soit environ 300 000 personnes. Même si leur intégration se fait toujours aussi bien, les immigrés restent bel et bien en bas de l'échelle social.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale le paysage migratoire s’est diversifié avec une deuxième vague de migration. L’immigration italienne qui a été remplacée par une immigration de courte durée. Espagnole, portugaise, yougoslave, turque, tunisienne, marocaine et originaire des pays subsahariens. Les immigrés sont alors 500 000.
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