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Les conditions de voyage

  • emelinecanteau
  • 26 déc. 2015
  • 1 min de lecture

Dans la suite logique des choses, après les raisons des départs des migrants, il nous faut parler de leur voyage. Nous avons deux témoignages de migrants, ceux qui sont passés par la mer et ceux qui sont passés par la terre.


Tout d'abord, Koné, 29 ans, un malien, il a traversé la Méditerranée pour mettre pied à terre à Lampedusa en Italie, avant de gagner la France. Il témoigne : «J’ai fait quatre jours de traversée entre Tripoli, en Libye et Lampedusa, en Italie. On était entassés comme des sardines, je ne saurais pas dire combien on était, mais la vie à bord de notre bateau était catastrophique». Monter sur un bateau libyen pour Lampedusa lui a coûté environ 300 euros. «Je croyais que tous les problèmes étaient derrière moi. On avait souffert à Tripoli, surtout après le déclenchement de la guerre. Les rebelles pensaient que, nous les Africains, on était des mercenaires (soldats) de Kadhafi. On était pris entre deux feux». Mais dès le deuxième jour, les passagers ont compris que leur périple n’aurait rien de joyeux. «Sur le bateau, c’était le règne de la débrouille. On n’avait rien à manger, il n’y avait rien à boire. Beaucoup de gens sont tombés malades, il y a eu trois morts, les gens vomissaient de partout».

Eux ont réussi à atteindre l'Europe qui les faisait tant rêver. Cependant, de Janvier à Août 2015, plus de 2 500 personnes ont péri en tentant de traverser la Méditerranée pour rallier l’Europe. Et plus de 300 000 personnes ont réussi à rejoindre les côtes grecques ou italiennes en traversant la mer sur des embarcations souvent à peine navigables.



Ensuite, Tarek , sa femme et ses deux enfants racontent leur voyage sur les routes pendant trois semaines, dans des conditions souvent éprouvantes. Chaque jour, des trains spécialement loués par les autorités macédoniennes acheminent des réfugiés vers la Serbie, point de passage vers l’UE. Comme des milliers d’autres, ils ont pris place à bord de l’un de ces trains surchargés. Ces Syrien habitaient Homs il y a encore quelques semaines. Ce sont résignés qu'ils ont quitté leur pays. "Pendant deux jours, je n’avais presque plus de vêtements. Et on a passé presque trois jours sans manger. Ce sont des gens qui ont nourri nos enfants, et on a dû ramasser des vêtements dans la rue", explique Aya, son épouse. Sur leur parcours, à la frontière avec la Serbie, des associations humanitaires leur viennent en aide. Ils leur distribuent des produits de première nécessité et de la nourriture, une pause avant de reprendre la route, à pied cette fois.


Comme nous l'avons montré, les conditions de voyage sont très dures, autant par la mer que par la terre, il est donc difficile, mentalement comme physiquement, de survivre.


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